Thématiques
Je m’intéresse aux multiples facettes de l’être humain, qu’elles s’expriment sur le plan individuel, interpersonnel ou sociopolitique, au travers d’un regard « optiréaliste ».
La psychologie positive appliquée
Selon Shelly Gable et Jonathan Haidt, la psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ».
Elle s’applique donc à 3 niveaux :
- Au niveau personnel, la psychologie positive étudie le bonheur, le sens de la vie, l’optimisme, la résilience, la créativité, la motivation, etc.
- Au niveau interpersonnel, elle étudie l’altruisme, l’amour et l’amitié, la confiance en autrui, la coopération, l’empathie, la gratitude, le pardon, etc.
- Au niveau institutionnel, elle étudie l’action sociale et humanitaire, les organisations « positives », la prévention et la résolution des conflits, le travail social axé sur les ressources, etc.
Mon intérêt porte tout particulièrement sur la manière dont ces trois niveaux interagissent.
Ceci est le cadre général dans lequel s’inscrivent les thématiques suivantes.
Le sens de la vie
Dans quelle mesure bonheur, bien-être et sens se recoupent-ils et se différencient-ils ?
Les recherches scientifiques montrent que le bien-être (composante émotionnelle) et le sens (composante existentielle) sont complémentaires.
C’est lorsque l’individu vit ces deux expériences qu’il est véritablement heureux.
Nous donnons du sens à notre vie par 3 sources différentes :
- par le cœur : nos relations interpersonnelles ;
- par la tête : nos convictions, nos valeurs ;
- par la main : notre activité professionnelle, notre engagement bénévole, nos loisirs actifs.
La résilience
Contrairement à une opinion commune, la très grande majorité des enfants maltraités deviennent des parents affectueux.
Stefan Vanistendael, l’un des pionniers de l’étude de la résilience, a montré que ce processus est essentiellement le fruit de 2 facteurs : le lien et le sens.
- le lien est la facette interpersonnelle. L'enfant se sent reconnu et apprécié : « On n'est pas résilient tout seul ».
- le sens est la facette intrapersonnelle. D'une situation traumatisante dépourvue de sens, on peut non pas trouver du sens, mais créer du sens.
Je me suis appuyé sur cette approche lorsque j’ai réalisé ma thèse de doctorat en psychologie Briser le cycle de la violence ; quand d’anciens enfants maltraités deviennent des parents non-maltraitants.
Grâce à cette recherche, j’ai constaté que lorsque la résilience concerne des enfants maltraités, un troisième facteur intervient :
- le cadre structurant.
Ce qui m’a amené à proposer un modèle que j’appelle « triangle de la résilience ».
Finalement, cela rejoint les besoins de chaque enfant. Pour donner du sens à sa vie, il a besoin d’amour et de règles.
La bonté humaine
Les médias nous présentent beaucoup de violence. Elle existe, bien évidemment. Mais elle n’est qu’une facette de l’être humain.
Selon des recherches contemporaines, notamment en neurobiologie et en psychologie du jeune enfant, nous sommes plus prédisposés à la bonté qu’à la violence et à l’égoïsme, ce qui ne signifie évidemment pas programmés.
Mon ouvrage La bonté humaine est une synthèse des connaissances sur le sujet.
Grand prix Moron de l’Académie française 2016, qui récompense une œuvre favorisant une nouvelle éthique.
Selon moi, la bonté comporte 3 facettes : cognitive, émotionnelle et comportementale.
Je propose donc cette définition :
La bonté est une aptitude générale de l’individu, reposant sur une considération positive d’autrui et sur une propension à l’empathie, et qui s’exprime sous forme d’actes altruistes.
La prévention et la résolution des conflits
Il est normal que des désaccords, voire des conflits, surviennent entre personnes ou organisations. Le problème n’est pas leur existence mais la manière dont on choisit de les résoudre :
- soit par la domination-soumission
- soit par une recherche de compromis
Je suis profondément convaincu de la pertinence de la négociation et de la médiation.
J’ai donc suivi une formation à la médiation dispensée par l’Université Paris-Dauphine et le Conservatoire National des Arts et Métiers, et j’ai réalisé plusieurs médiations au sein d’organisations.
Je suis également l’auteur de plusieurs articles ou chapitres sur la justice restauratrice.
Les entreprises humanistes
Contrairement à une opinion commune, la plupart des personnes sont heureuses au travail ; les 3/4 par exemple en France selon plusieurs enquêtes récentes.
La finalité d’une entreprise ne devrait pas être le profit des actionnaires, mais le bien commun :
- l'utilité sociale des produits ou des services
- l'attention portée aux personnes et à leurs besoins
- le respect de l'environnement, voire son amélioration
L'environnement
L’état de notre planète est certes problématique, le réchauffement climatique d’origine humaine en étant l’exemple majeur. Les médias nous abreuvent de mauvaises nouvelles, mais parlent très peu des progrès, pourtant réels et nombreux.
J’ai fait le bilan de multiples recherches et expériences concrètes à des échelles variées, de la démarche individuelles aux actions internationales.
Je prépare 2 ouvrages sur le sujets :
- l'un est une critique des discours sur l'effondrement, qui se présentent comme fondés scientifiquement, ce qui est inexact ;
- l'autre est une synthèse des progrès concernant des thèmes variés : climat, biodiversité, agriculture, eaux douces et océans, forêts, ozone, énergie.
Cet ouvrage montre qu’il est possible d’agir efficacement, avec des résultats tangibles.
La fraternité comme projet politique
Je travaille depuis de longues années à l’élaboration d’une « science politique positive », en m’appuyant sur deux concepts théoriques : la psychologie positive et le convivialisme.
Je prépare un ouvrage qui présente le bilan de nombreuses recherches théoriques et empiriques, et qui est structuré autour d’une idée simple : la nécessité de réconcilier valeurs et pragmatisme.
En effet, des valeurs et attitudes telles que la confiance en autrui, la coopération, l’empathie, le respect, la transparence, la solidarité, la responsabilité, le courage, ont du sens non seulement dans les relations interpersonnelles, mais également au niveau sociétal.
Elles peuvent même s’incarner dans l’action politique et dans les entreprises, et contribuer ainsi au bien commun. Elles seront présentes dans les différents chapitres du livre.
Eh bien voilà.
Vous êtes parvenus au bout de cette présentation. Je trouve cela formidable, vraiment !
Cela indique certainement que vous et moi partageons des valeurs aptes à changer le monde. Et nous sommes nombreux ! Alors, même s’il vous arrive de penser que les choses n’avancent pas aussi vite que vous le souhaitez (cela m’arrive aussi, évidemment), gardons en tête ce principe majeur :
N’abandonnons jamais !